Première course, un goût amer

Voilà l' enduropale du Touquet est fini et un goût amer c'est installé. Non pas que j'ai pas atteint l'objectif du top 40 mais surtout de ne pas avoir franchi la ligne d'arrivée au bout des trois heures de course. Pourtant tout avait bien commencé ...

Vendredi avec Monir qui va s'occuper de moi durant les trois jours (intendance, mécanique, ravitaillement, panneautage, ...) on décolle le matin vers 9.30 en direction de TOUQUET PLAGE. Route dégagé, temps idéal et on arrive à destination après quatre heures de route à l'hôtel. Après être passé a l'enregistrement, mon premier collègue Thierry passe lui aussi la porte de l'hôtel. Prennent place dans le loft, a peine ouvert nos sacs que l'on sort la tenue de footing pour profiter du temps. Nous voilà parti à la plage et sur la piste. Au même moment mon second collègue Steve arrive a destination, le Team est au complet. Hop footing, temps frais mais l'air est si bon. Après 50' où nous avons parcouru la ligne de départ et le tracé des juniors on rentre à l'hôtel par la rue que nous emprunterons lors du défilée. Des coup de feu nous arrêt au parking située a côté de l'hôtel, malheureusement ce ne sont pas des coup de feu mais des rupteurs de moteurs de voiture posées dans des caddies avec des silencieux monstrueux. C'est le camping gratuit des spectateur. sa va être cool pour dormir. Douche pour ce détendre et on file avec toute l'équipe au restaurant.

Puis le samedi on commence les choses sérieuses. On ce donne rendez vous a 8.30 pour le passage administratif et technique. Quelques petits réglage de dernières minutes et les motos sont prêtes pour le passage au sonomètre.

Pas de problème, ça passe bien. Puis on récupère nos dossards, transpondeurs et nos plaques de numéros. Une fois tous monté, direction le parc fermé au centre de la ville avec séance photo par Ikoné. Voilà il est 11.45, tout est prêt, on est pénard.

 Direction la cuisine et a table. L'après midi va être détendu, on regarde la course des quads puis avec Monir on va étudier la piste. Ensuite pour clôturer la journée, on a posée les barnums pour réserver nos places au ravitaillement. Maintenant retour a l'hôtel, un bon repas et une bonne nuit de sommeil.

Voilà nous sommes au jour J,. Monir c'est levée très tôt pour finir d'installer le stand de ravitaillement avec Claude et Julio.

En attendant je suis resté a l'hôtel pour me reposer, préparer mes affaires et bien me nourrir. H-1, on enfile nos tenues de combat et on se retrouve devant l'hôtelpour monter tous ensemble au parc fermé. A peine arrivée, sous un beau soleil, on aperçoit un monde fou. Quand on voit qu'au motocross des nations il y a plus de 50 000 spectateur, au touquet c'est 5 fois plus. Mais la piste est tellement longue que c'est pas évident a voir. Après avoir discuté et tailler la bavette avec quelques pilotes comme Arnaud Demester ou Cyril Despres, les organisateurs ouvrent les grilles et nous courons a nos machines pour filer derrière le cortège qui va ouvrir la route. Nos machines étaient garé au fond du premier parc soit dans les 60 premiers pilotes, c'est par un trou de souris que je vais réussir a m'installer sur la première ligne. très bonne place.

Puis après les discours d'inauguration, les 1052 moteurs rugissent et le convoi démarre. Après quelques rues, nous voilà sur la plage et la course commence car chacun fonce pour prendre la meilleur place sur la grille. Le sable étant très différent sur la longueur, pour s'assurer d'un bon départ, mieux vaut être sur le sable humide et damé.

Nous attendons l'heure, moteur éteint. Les derniers instant de silence. Puis la reine du Touquet lève le panneau 1 minute et les moteurs rugissent de nouveau. Je compte dans ma tête et démarre ma moto au bout de 30" ce qui évite qu'elle chauffe car la course va être longue puis quelques secondes avant le départ, un dernier coup d'oeil a mon poste de pilotage et la planche tombe. Sa y est plus de 1000 pilotes foncent sur la longue ligne droite de départ. Surpris par la vitesse et par la réaction de la moto qui bouge pas mal, je me cramponne bien et fonce. Le virage arrive d'un seul coup et je suis bien positionné car je dois virer dans les quinze premiers.

La piste est superbe, un peu timide a l'approche des sautes car la texture est vraiment piègeuse. Il fait 1°, le sable est gelée mais pas partout. Le premier tour est rapide, pas un trou, pas d'ornière en ligne droite. Je boucle mon premier tour en 16' 01" et je suis 28ème. Maintenant les choses ce complique, les drapeaux jaunes volent et on double déjà des attardés. Puis je commence a forcer un peu et doubler un maximum tout en évitant les pièges, les pilotes a terre et ceux qui serpente dans tous les sens. Mon second tour est bouclé en 19'08" et je passe en 21ème position. Entament mon troisième tour car le ravitaillement est a l'opposé de l'arrivée, je double quelques concurrents et je sais que je suis dans le top 20. Mon rythme est bon, mon physique tiens bien même si j'ai des fourmi dans les bras et les mains. Mais a mi-parcours ma machine broute a la réception d'un tremplin et quelques mètres plus tard elle s'arrête nette. J'essaye de la redémarrer et elle repart. Sûrement que j'ai calé dans le sable moue car elle perd beaucoup de chevaux. Puis une centaine de mètre plus loin elle recommence. Bizarre. Sa m'étonnerait que je sois déjà en rade d'essence, j'ai fait que deux tours. Elle veut pas redémarrer. Je vérifie dans le réservoir et vois de l'essence donc c'est bon. Je fais un tour vite fait et je re kick et sa repart mais pour une dizaine de mètres, là je commence a voir mal la chose. Pendant ce temps la les motos passent partout autour de moi. Je jette des coups d'oeil régulièrement derrière car on c'est jamais, une perte de contrôle est vite arrivée, surtout après avoir vue certains pilotes. Ma moto après 5' redémarre et je repars ... pour dix mètres. Puis rebelote pour quelques mètre. Je crois que c'est bon maintenant. Je voulais pas y croire, mais ma course d'arrêt là. Tellement de choses passent dans ma tête, surtout les promesses que j'avais faites. C'est une grosse défaite et je laisse exploser mes larmes.

Je vais rester assis à côté de ma moto a regarder les différents pilotes passer. Je vais voir mon collègue Thierry et je l'encourage par contre je ne vois pas Steve. J'espère qu'il n'a rien eu de grave. Thierry fini la touquet après les trois ravitaillements obligatoire a la 231ème place et j'apprends que Steve a eu la même malchance que moi quelques minutes avant mon poste. Belle victoire de Ramon pour sa première participation devant Moussé et Potisek.

   

Le retour ce fera très silencieux, mais malgré cette bonne claque, j'analyse ce qui c'est passé. Et après avoir discuté, il s'avère que la traversé de la ville jusqu'au départ nous a pris une bonne vingtaine de minutes. Et ça je n'y avais pas pensée. Maintenant, ma première édition est passé, mais pas comme je voulais. Je sais les points positifs, les points négatif et sa va bien me servir pour l'année prochaine, car je compte surtout pas rester sur cette échec.

Je remercie toutes les personnes et les partenaires qui ont fait que ce rêve de rouler au touquet est pu ce réaliser. Je remercie Monir pour tous ce qu'il a fait. Merci a Ikoné pour les photos et je dis vivement  le 4 février 2012.

 

Maintenant, la saison commence. Place au motocross.

Tchao